CONCEPTION BOITE A MIROIR

Pour le bas, le poids est un peu moins critique sauf pour la boîte à miroir qui sert aussi de bagage cabine. C’est concernant la boîte à miroir que j’ai amené une légère innovation par rapport au modèle copié.

 Comme je ne voulais pas avoir à manipuler le miroir pour le sortir de sa boîte de transport et l’installer à chaque observation, la boîte à miroir est le bagage à main. Pour la rendre légère, elle est donc surbaissée et globalement il y a peu d’espace autour du miroir. Etant légère et surbaissée, elle ne peut pas participer à la rigidité de la structure du télescope. Afin d’éviter les manipulations, elle doit contenir le câble inox qui maintient le miroir en position lorsqu’on abaisse le tube, ainsi que les butées anti-basculement et les cales latérales. Or, de par sa légèreté constructive, elle est n’est pas assez rigide pour cela.

L’astuce est donc la suivante : la base des équerres qui tiennent le câble inox sont percées, ainsi que le fond de la boîte. Au montage, les équerres sont vissées à travers le fond de la boîte à miroir sur le barillet. De cette manière le câble et ses équerres sont rendus solidaires du barillet en s’affranchissant de la relative souplesse de la boîte à miroir.

Autre avantage de cette solution par rapport à une boîte de transport du primaire qui ne sert qu’au transport : on ajoute un peu de poids là où il faut pour l’équilibre, à savoir le bas du télescope.